Pyrénées Orientales : 4 nouvelles chaufferies mises à feu pour la prochaine saison de chauffe.
Dans un contexte énergétique difficile, le chauffage au bois énergie séduit un nombre croissant de maîtres d'ouvrages : entreprises, collectivités, associations d'une part, particuliers d'autre part.
Suite à la mise à feu du deuxième réseau de chaleur communal de Bolquère et de la chaufferie de la résidence « Soleil et Montagne » aux Angles, d'autres chaufferies automatiques au bois ont vu le jour à la fin de l'été. Au total, le département des Pyrénées Orientales compte donc actuellement 55 unités installées dont 51 sont en fonctionnement (12,7 MW pour 9 500 tonnes de bois consommées).
Cette newsletter est l'occasion de présenter l'une de ces nouvelles chaufferies. Il s'agit du chauffage et de la production d'eau chaude sanitaire de l'EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) « Les Cèdres » à Sournia, dont le projet a été porté par l'Association du VAL DE SOURNIA.
Chaufferie automatique au bois de l'EHPAD « Les Cèdres »
à Sournia :
Maîtrise d'ouvrage : Association « LE VAL DE SOURNIA »
Bureau d'études thermique : BET PÉPIN
Prédiagnostic, accompagnement technique et administratif : BOIS ÉNERGIE 66
Date de mise à feu : 4 octobre 2012
Puissance nominale : 149 kW
Marque : HARGASSNER
Énergie principale : Plaquette forestière
L'approvisionnement s'effectue localement à travers un chantier d'insertion mis en place par le Syndicat Mixte de la Désix. Le bois est issu de l'entretien des berges de rivières ainsi que de forêts tempêtées sur le canton de Sournia, ce qui impulse la création d'emploi et l'économie territoriale.
Stockage : Sous hangar communal de Sournia en cours de réhabilitation.
Énergie d'appoint-secours : Propane
Bâtiment desservi : Maison de retraire « Les Cèdres » de Sournia
Ce projet a été aidé financièrement par les partenaires ADEME - Région Languedoc-Roussillon - Conseil Général des Pyrénées-Orientales.
Octobre 2012
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Article paru dans l'Indépendant
Le 15/10/2012 à 06h00 par Estelle Devic
ECLAIRAGE: L'école, la mairie, le bureau de poste, l'épicerie…
A Mosset, depuis 1997, tous les bâtiments communaux sont chauffés avec une chaudière au bois. Le combustible, qui se présente sous forme de plaquettes, provient notamment des forêts communales alentours. Il permet à la municipalité de réaliser des économies non négligeables. "Le coût de revient des plaquettes bois est en moyenne de 3 centimes d'euros au KW/h contre 10 centimes aujourd'hui pour le fioul, 11 à 12 pour l'électricité et 12 pour le propane", explique Eric Casenove, chargé de mission à l'association Bois Énergie 66 qui aide notamment les collectivités à s'équiper en chaufferies automatiques au bois.
Une cinquantaine a ainsi vu le jour sur le département, au rythme régulier de cinq à six par an. Si les collectivités misent sur le bois en plaquettes, les particuliers s'équipent plutôt de chaudières fonctionnant aux granulés, des sciures de bois compactées. Pour ces derniers, l'investissement est plus vite rentabilisé, même si le combustible est un peu plus cher.
Pour tous, le plus important est d'avoir une bonne isolation avant d'installer n'importe quel système. "L'énergie la moins chère est celle qu'on ne consomme pas", explique Jérémie Thierry, conseiller info énergie à Perpignan (*). Lui s'occupe principalement des particuliers et les aide dans leurs projets d'installation. "Après le solaire qui est gratuit, le bois reste l'énergie la moins chère. Si les énergies fossiles augmentent de 5 à 10 % par an, le bois déchiqueté et les granulés ne prennent que 3 à 4 % et, en plus, ils partent de beaucoup plus bas".
Les particuliers, aujourd'hui nombreux à souhaiter se chauffer au bois, peuvent opter pour la bûche ou les granulés. Dans les deux cas, le poêle reste l'investissement le plus vite amorti (en cinq à six ans). Le coût de l'installation varie en fonction des travaux nécessaires à réaliser. Le perçage d'un conduit d'évacuation peut faire sérieusement monter la facture.
"Mais en 2012, il n'y a plus seulement le poêle, on assiste même au retour de la cuisinière à bûches", reprend le conseiller qui évoque également la chaudière, "d'un coût de 3 000 à 6 000 € et accompagnée d'un ballon de stockage, elle permet d'avoir une température constante mais n'est pas vraiment conseillée", ou le poêle de masse (entre 5 000 et 16 000 €) "qui se contente d'une flambée par jour et diffuse une chaleur agréable". Aujourd'hui, ceux qui ne comptent que sur leur cheminée à foyer ouvert pour se chauffer sont à côté de la plaque. "En agrément, c'est parfait. Tout comme pour faire griller les châtaignes, mais c'est tout. Il faut l'équiper d'une trappe pour empêcher la chaleur, produite par un autre appareil, de s'évacuer rapidement de la pièce".
Le plus simple pour les particuliers : les granulés
En matière de chauffage, simplicité rime en fait avec granulés. Pas de temps de séchage à prévoir (contre deux ans pour les bûches), un stockage simple et une facilité d'utilisation qui séduisent même les urbains.
Un poêle posé coûte entre 2 000 et 4 000 €, entre 3 000 et 5 000 € s'il est équipé d'un bouilleur (pour chauffer l'eau) ou d'un système de distribution d'air chaud. "Ils sont programmables et l'utilisateur peut même régler la température". Seuls inconvénients : ils produisent un petit bruit de soufflerie et ne fonctionnent pas en cas de coupure d'électricité. Pour les gros consommateurs, une chaudière à granulés, dont le coût est plus élevé (entre 7 000 et 15 000 €) peut être installée en remplacement d'une chaudière au fioul. "C'est particulièrement pertinent, surtout si on utilise l'espace de l'ancienne cuve à fioul pour le transformer en silo de stockage", note le conseiller qui insiste particulièrement sur la nécessité "de bien connaître et entretenir le matériel". Il est également très important d'utiliser des combustibles de bonne qualité (très secs) et d'avoir une installation dans les normes. Pour être sûr de ne pas se tromper, le mieux est de s'adresser à des professionnels reconnus. Ils pourront également vous conseiller et vous aider dans vos démarches. Des crédits d'impôts subsistent (de 15 à 34 % sur le prix du matériel), tout comme des prêts à taux 0 (dans le cadre d'une rénovation complète). Le conseil général propose également un 'chèque isolation' qui peut aider à bien s'équiper.
Plus d'informations au 04.68.05.05.51 ou par e-mail : bois.energie66@wanadoo.fr
En cette fin d'année 2012, sonne l'heure des bilans pour les énergies renouvelables, et plus particulièrement pour le bois énergie:
Le bois entre dans le nouveau dispositif de « La prime à la casse des chaudières » qui vient d'être relancée par le gouvernement !
Ce premier dispositif d'incitation a été mis en œuvre en 2011 et relancé le 1er juillet 2012.
Il repose sur le dispositif des certificats d'économies d'énergie : le CEE, qui impose aux fournisseurs d'énergie des quotas de réduction de consommation de leurs clients.
L'objectif du gouvernement en communiquant sur ce dispositif financé par les fournisseurs et mis en œuvre avec le concours de l'État est :
--> d'aider les ménages à réduire durablement leur facture de chauffage
--> d'améliorer la qualité de l'air et de diminuer les émissions de CO2 .
Comment ça marche ?
- Pour tout changement d'une chaudière à bois de plus de 15 ans, la prime s'élève à 400 euros minimum
- Pour tout changement d'un appareil indépendant de chauffage au bois de plus de 15 ans (poêle à bois, insert, foyer fermé...), cette prime s'élève à 120 euros.
Qu'en est-il pour le granulé de bois ? La prime proposée par les fabricants et distributeurs dans le secteur du granulé est souvent plus importante ! En effet cette prime accordée est un minima …
Les entreprises peuvent décider d'accorder plus.
Qu'est-ce que le CEE ? Un outil pour inciter à la réduction des consommations d'énergie.
Le Certificat d'Economie d'Energie (CEE) est un dispositif mis en place par les pouvoirs public qui imposent aux vendeurs d'énergie (électricité, gaz, chaleur / froid, fioul domestique et carburants automobiles...) d'inciter leurs clients à investir dans les équipements économes en énergie.
En effet, ces vendeurs d'énergie que l'on appelle les obligés ont un quota d'économie à réaliser en fonction du volume de leurs ventes. Le particulier qui entreprend de réaliser un projet de rénovation énergétique va en revanche économiser de l'énergie.
Après contrôle de sa démarche, le particulier pourra valoriser son CEE auprès du vendeur d'énergie ou d'un autre obligé.
Le CEE peut prendre la forme de prime, d'avantage, de réduction …ou autres.
Source PROPELLET
Le Comptoir de l'info a réalisé une interview de Cécile GOUBE (attaché de Direction d'Alliance Forêt Bois) et de Vincent Richard (de l'Association interprofessionnelle Midi-Pyrénées Bois) lors du Colloque du CIBE sur le thème: "Les collectivités territoriales et professionnels: coopération incontournable pour développer le bois énergie".
Organisé le 9 Octobre 2012 à Toulouse
Télé Toulouse : émission grand public "le Comptoir de l'information"
Diffusion : 09/10/2102
Thématique : « Forêts et bois énergie » en Midi Pyrénées
Interview :
- Cécile GOUBE pour COFOGAR /ALLIANCE Forêts Bois
- Vincent RICHARD Chargé de mission bois-énergie pour Midi-Pyrénées Bois
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