Bois Energie 66
 

Assemblée Générale 2012

Vous recevrez prochainement la convocation à notre prochaine Assemblée Générale qui se tiendra :

le 23 Mai 2012 à 9h30 à Bolquère

Nous vous rappelons que l'obtention des documents (rapport d'activité) et le droit de vote sont réservés aux adhérents à jour de leur cotisation.

Au plaisir de nous y rencontrer…

 

Avril 2012
Newsletter trimestrielle

   

sommaire

     
  Evolution du prix des énergies depuis 2007  
 

Evolution prix énergies

Le graphique ci-dessus présente l'évolution du prix des énergies pour 100 kWh entrée chaufferie (énergie finale) depuis janvier 2007. Face aux fluctuations des énergies conventionnelles, en moyenne largement à la hausse, le bois énergie sous toutes ses formes (plaquette forestière, industrielle, granulé, bois de rebut (DIB)) se démarque par son coût de combustible largement inférieur à celui des énergies non renouvelables. Par ailleurs, fortement impacté par les coûts de main d'œuvre (abatage, débardage, broyage, transport, stockage…) et donc faiblement indexé sur le prix des énergies fossiles, le coût du combustible bois énergie fluctue peu en fonction du temps et donne donc des garanties supplémentaires pour tout maître d'ouvrage faisant le choix de cette énergie verte.

 
       
  2012 : La barre des 50 chaufferies est atteinte dans les Pyrénées Orientales !    
 

En ce début d'année la mise à feu de deux nouvelles chaufferies en Cerdagne et Capcir a permis d'atteindre le chiffre symbolique des 50 chaufferies installées sur le territoire des Pyrénées Orientales. Petite présentation des deux dernières nées que sont la chaufferie alimentant le deuxième réseau de chaleur communal de Bolquère et la chaufferie alimentant la résidence Soleil et Montagne (copropriété gérée par l'Agence Peyrot aux Angles) :

Chaufferie automatique au bois du deuxième réseau de chaleur communal de Bolquère :

Maîtrise d'ouvrage : Commune de Bolquère
Bureau d'études thermique : Alain Montagut
Accompagnement technique et administratif : Bois Énergie 66
Date de mise à feu : 15 février 2012
Puissance nominale : 200 kW
Marque : ETA – Hack
Énergie principale : Plaquette forestière
Approvisionneur : Auto-approvisionnement commune de Bolquère
Énergie d'appoint-secours : Fioul
Bâtiments desservis : Locaux de la nouvelle mairie, vestiaires du stade, maison du citoyen, maison forestière, futurs logements HLM (Maîtrise d'ouvrage : Office Public de l'Habitat)

Ce projet a été aidé à hauteur de 31% sur un coût total du projet de 608 457€ HT par les partenaires ADEME - Région Languedoc-Roussillon - Conseil Général des Pyrénées-Orientales.

Chaufferie automatique au bois de la Résidence Soleil et Montagne aux Angles :

Maîtrise d'ouvrage : Syndicat des Copropriétaires de la Résidence Soleil et Montagne
Bureau d'études thermique : Envitherm
Réalisation du pré-diagnostic : Bois Énergie 66
Accompagnement technique et administratif : Bois Énergie 66
Date de mise à feu : 14 mars 2012
Puissance nominale : 350 kW
Marque : HERZ
Énergie principale : Plaquette forestière
Approvisionnement : Au coup par coup par le SPIC de Matemale. Une analyse d'offres est en cours pour sécuriser l'approvisionnement par la signature d'un contrat à plus long terme.
Énergie d'appoint-secours : Fioul
Bâtiments desservis : Résidence Soleil et Montagne

Ce projet a été aidé à hauteur de 49% sur un coût total du projet de 476 574€ TTC par les partenaires ADEME - Région Languedoc-Roussillon - Conseil Général des Pyrénées-Orientales.

A noter que les subventions pour les chaufferies automatiques au bois sont calculées sur la base d'un comparatif avec une solution de référence à énergie conventionnelle, les pourcentages sur les coûts totaux des projets sont donc présentés de manière à simplifier la lecture et ne reflètent pas le détail de l'instruction des dossiers.

 

 

 

 

 

Chaudière ETA 200 kW et son appoint secours Bolquère RC 2

©BE66 - Chaudière ETA 200 kW et son appoint secours Bolquère

Chaudière Herz 350 kW Soleil et Montagne

©BE66 - Chaudière Herz 350 kW Soleil et Montagne

       
  Lancement de l'Appel à Projets Approvisionnement bois énergie    
 

En 2011, le financement des projets de stockage de bois énergie n'avait pu être poursuivi, compte tenu de la forte demande liée au développement des énergies renouvelables.

Aujourd'hui, pour relancer le développement et la structuration de la filière d'approvisionnement en bois énergie, l'ADEME et la Région Languedoc-Roussillon ont souhaité lancer un appel à projets permettant d'accompagner des projets de qualité, nécessaires pour le développement de la filière et structurants sur les territoires.
Cet appel à projet mobilisera également des fonds FEDER.

Voici le texte de l'appel à projets lancé conjointement par l'ADEME et la Région, relatif à la structuration de la filière d'approvisionnement en bois énergie pour l'année 2012.

 

Hangar de stockage

©BE66 - Hangar d'Osséja

       
  Bois-Energie : la TVA au taux réduit de 5,5% passe à 7%    
 

Depuis le 1er janvier 2012, un taux intermédiaire de TVA à 7 % s'applique. Ce taux concerne l'ensemble des produits jusqu'alors soumis au taux réduit de 5,5 %, à l'exception de certains biens limitativement énumérés par le Code Général des Impôts.

Le bois de chauffage, à usage domestique, fait maintenant partie des produits pour lesquels les opérations d'achat, d'importation, d'acquisition intracommunautaire, de vente, de livraison, de commission, de courtage doivent être dorénavant facturées avec un taux de TVA à 7 %.

Les produits concernés par ce nouveau taux intermédiaire sont donc les suivants :

  • bois de chauffage (rondins, quelle que soit leur longueur, bûches, ramilles, fagots ou bois sous des formes similaires) ;
  • produits de la sylviculture agglomérés destinés au chauffage (briquettes, bûchettes, granulés de bois) ;
  • déchets de bois destinés au chauffage, ayant fait l'objet d'une transformation telle que mise à dimension, broyage, etc., qui leur fait perdre la nature de déchets neufs. Il s'agit notamment des plaquettes forestières et industrielles, des chutes de bois coupées et réunies en fagots, et enfin des chutes de scierie (croûtes et délignures).

Les frais de transport associés à la livraison sont, eux aussi, soumis au nouveau taux intermédiaire de 7 % de TVA.

Seule la vente de chaleur produite à partir de plus de 50 % de combustible d'origine biomasse reste une opération soumise à une TVA de 5,5 %.

Pour plus d'informations : article 13 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011 et au Code Général des Impôts, articles 278-0 bis et 278 bis.

(Source CCI Lozère)

 

 

 

 

 

TVA 7%

       
  Le granulé dans le collectif, une solution à étudier de près …    
 

Une étude approfondie sur les opportunités d'usage du granulé de bois dans les chaufferies de moyenne puissance a été réalisée par le CIBE pour le compte de l'ADEME, du syndicat national des producteurs de granulés de bois (SNPGB), et de la DRAAF des pays de Loire.

L'Etude a pour objectif de clarifier les conditions optimales de montage sur le plan économique de projets de chauffage à granulé de bois dans les secteurs collectif, tertiaire et industriel par rapport aux solutions bois plaquettes, mais aussi gaz et fioul. Elle a consisté à modéliser, à partir de cas concrets de chaufferies de 80 à 500 kW, des cas types sur lesquels l'étude a fait varier le prix des énergies, l'intermittence, la puissance de la chaudière bois. La démarche a permis de définir des cibles potentielles et d'aider les organismes financeurs à orienter leurs aides.

Les conclusions de l'étude font ressortir deux points forts :

1. Pertinence du granulé de bois dans plusieurs cas :

  • Dans les bâtiments de "petite taille" (moins de 1 000 MWh de consommation annuelle), le granulé offre une solution souvent plus simple et plus fiable que la plaquette ;
  • Dans les bâtiments à forte intermittence de besoins en chaleur, du type scolaire et tertiaire ;
  • Dans des ZAC de logements dont la construction est étalée dans le temps ;
  • Appoint sur un réseau de chaleur bois plaquette ;
  • Dans des sites à fortes contraintes (contraintes de livraison ou d'implantation).

2. Efficience environnementale de l'aide publique :
A quantité d'énergies renouvelables produites équivalente, une chaufferie aux granulés nécessite un recours moindre à l'aide publique qu'une chaufferie aux plaquettes.

En conclusion, le rapport préconise "d'encourager les maîtres d'ouvrage à étudier la solution du chauffage collectif aux granulés de bois, en alternative aux plaquettes (chaufferies dédiées sur les bâtiments scolaires ou tertiaires de petite taille) ou en complément (réseaux de chaleur, créations de ZAC)".

(Source Propellet)

 

 

 

 

 

 

Gîtes Les Ramiers à Bolquère

©BE66 - Gîte Les Ramiers
2 chaudières à granulés en cascade

     
Ces camions souffleurs de plaquettes qui simplifient les chaufferies bois  

Il y a quarante ans, le bois déchiqueté commençait à redonner au chauffage au bois des lettres de modernité, de par l'auto alimentation des chaudières. Le bois déchiqueté est également aujourd'hui le combustible, qui en petites et moyennes puissances (500kW<), est le moins cher du marché à moins de 3,5 c€/kWh.

Mais le bois déchiqueté est encore le plus souvent alimenté par bennage dans des silos, qui en accord avec ce type de livraison, se doivent souvent d'être enterrés. Alors l'économie de la plaquette à 3,5 c€/kWh dérape. Les coûts d'investissement sont alourdis par le génie civil du silo et souvent le porteur du projet renonce, ou éventuellement passe au granulé, un combustible qui lui peut être soufflé à peu près n'importe où depuis son camion, et qui en rénovation ne nécessite pas de création de génie civil. Et puis, il y a bien sûr tous les sites, où l'on renonce à choisir la plaquette car il est totalement impossible d'approcher une benne à moins de 10m de la chaudière, une distance impossible à allonger en cas de bennage, car le silo doit être attenant à la chaudière.

Pourtant si l'on pouvait faire comme avec le granulé ! Sur la carte 2011 des camions souffleurs (Bioénergie International n°16), BIOÉnergie International recensait 42 camions souffleurs de plaquettes en France. Certes, ce n'est pas beaucoup comparé aux 204 camions souffleurs de granulés, mais quand même, il y a encore 5 ans, on pouvait les compter sur les doigts d'une main. La progression est donc importante, et on est en droit d'attendre une couverture totale du pays d'ici 3 à 5 ans. Serait-ce le début de la facilité pour les chaufferies à plaquettes ? Oui certainement, et cette nouvelle offre de livraison soufflée va donner un bon coup de pouce aux ventes de chaudières à plaquettes tant la différence de coût d'investissement, pourra être significative et rendre la plaquette encore plus attractive.

Des constructeurs comme Transmanut en sont persuadés au regard de la progression de leurs ventes depuis seulement deux ans. Cela a d'ailleurs incité le constructeur français à équiper ses caissons plaquettes des innovations faites sur ses citernes à granulés (coffres à tuyaux, coffre à outils, échelle d'accès, caméra de recul, système de pesage homologué délivrant un ticket au client, radiocommande, etc.) et de redessiner des caissons plus sexy.

(Source BIOénergie)

 

 

 

 

Caisson souffleur de plaquettes Transmanut

Caisson souffleur de plaquettes
Transmanut

   
Des poussières de céréales utilisées comme
combustible
 

Une première en France! C'est en cherchant à valoriser ses déchets qu'un industriel de l'agroalimentaire vient d'installer une chaudière biomasse qui brûle les poussières de céréales produites sur son site.

Expert des filières blé et orge, premier collecteur privé français de céréales – 3 650 000 tonnes de céréales collectées en France et près d'un million de tonnes à l'international –, le Groupe Soufflet, du fait de son activité de meunier, est aussi un « producteur » de poussières de céréales. C'est le cas sur son site de Nogent sur Marne qui regroupe deux malteries : « L'orge de brasserie destinée à nos deux malteries est au préalable stockée dans des silos et nettoyée. Ce procédé produit sur le site même d'importantes quantités de poussières de céréales ». Des sous-produits jusqu'alors difficilement valorisables, « au mieux comme aliments pour bétail », explique Thierry Berger, directeur marketing du Groupe. Parallèlement, les activités du site génèrent de gros besoins énergétiques, notamment pour la touraille – dernière des trois étapes du processus de maltage, qui consiste à sécher le malt. Traditionnellement, cette étape est assurée par une chaudière au gaz naturel. L'industriel de l'agroalimentaire a donc tout naturellement cherché à valoriser ces sous-produits en les utilisant comme combustible sur le site où ils sont produits : «Cela permet de créer une véritable économie circulaire, puisque les déchets issus du nettoyage des matières premières sont recyclés pour sécher le produit fini ».

Chaudière spécifique

C'est une première car jusqu'alors « les procédés connus brûlaient des grains, de la paille ou bien des agro-pellets, mais jamais de la poussière de céréales en l'état ». La poussière de céréales est, en effet, un sous-produit spécifique qui peut présenter quelques difficultés lorsque l'on souhaite l'utiliser comme combustible : « Il n'est pas toujours homogène selon le type de céréales et peut contenir de la paille et parfois du grain. Il est aussi nécessaire de gérer l'humidité de cette poussière ». Ces particularités ont donc nécessité le développement d'une chaudière acceptant le combustible sans transformation préalable. Pour y parvenir, l'industriel s'est donc rapproché d'un fabricant (Compte R) avec qui il a développé une chaudière spécifique. « Elle est dotée d'une vis sans fin qui vient déposer les poussières stockées, au préalable, au coeur du brûleur », explique Pierre Kasprzyk, responsable technique chez Soufflet. Pour le reste, elle est quasiment identique à une chaudière biomasse habituelle.

Amélioration du bilan carbone

Concrètement, la chaudière installée a une puissance de 6 MW. Le pouvoir calorifique moyen du biocombustible utilisé est de 4 MWh/t. Ainsi à pleine puissance, la chaudière utilise 1,5 tonne de poussières par heure. La constance des performances permet de réaliser de substantielles économies énergétiques et environnementales. « Avec 12 000 tonnes de poussières brûlées par an, la chaudière biomasse permet de réaliser une économie de 75 % de gaz naturel jusqu'alors consommé par les deux malteries du site ». Au plan environnemental, l'industriel n'y voit également que des avantages : « La chaudière biomasse nous permet aussi de réduire les émissions de CO2. La substitution au gaz naturel permet une économie de 8 700 tonnes, auxquelles on peut ajouter les 1 000 tonnes produites habituellement par le transport des déchets. Au total, c'est une réduction de 9 700 tonnes annuelles de CO2 qui vient améliorer le bilan carbone du site ». En raison de ces résultats jugés « très positifs », le procédé s'apprête à être étendu à d'autres sites de production, en France comme à l'étranger.

FOCUS: Un projet soutenu par l'Ademe

L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a débloqué, en 2009, une aide de 1,6 million d'euros pour cofinancer, avec le Groupe Soufflet, ce projet de chaudière biomasse, dont le montant de l'investissement s'élève à plus de 4 millions d'euros. Cette aide s'est inscrite dans le cadre de l'appel à projet 2009 du "Fonds chaleur" BCIA (Biomasse chaleur industrie et agriculture) créé à la suite du Grenelle de l'environnement et qui vise à soutenir les projets de production de chaleur à partir de biomasse.

(Source Le Moniteur)

Des poussières de céréales utilisées comme combustible

© Soufflet

Utilisées comme combustibles, les poussières de céréales sont introduites au coeur de la chaudière biomasse et brûlées à 1 000°C. Sur le plan technique, les concepteurs de cette chaudière ont maîtrisé la combustion de cette biomasse réputée instable.

 

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